Danseuse et chorégraphe contemporaine française, musicienne et pédagogue, Fanny Vignals s’est formée dans le Lot, au Besso Ballet à Toulouse, au Centre National de Danse Contemporaine à Angers puis auprès de chorégraphes tels que Susan Buirge, Nigel Charnock/DV8 ou des compagnies Maguy Marin et Merce Cunningham. En 2002 elle découvre les danses afro-brésiliennes et suit, dès lors, l’enseignement de spécialistes tels que Rosangela Silvestre, Augusto Omolú, Vera Passos ou encore Dofono de Omolú, dans les États de Bahia, Rio de Janeiro et Pernambouc. Elle mène, depuis, une recherche indépendante sur les danses rituelles du candomblé.
En tant que danseuse-interprète, assistante ou chorégraphe, elle a collaboré avec des artistes en Europe, aux Antilles et en Amérique du Sud. Sa pratique musicale, ainsi que son exploration du lien entre geste et son, la mènent à régulièrement chorégraphier des ensembles musicaux, particulièrement des batucadas.
La compagnie Ona Tourna soutenant son travail depuis 2009, elle crée le solo Atravessando… (2012), le bal-spectacle Cruzamentos (2015), le duo pour deux pandeiros NTÉFI co-créé avec Ana Pi, la conférence dansée Itàn Jó (2016), le duo avec le batteur Guilhem Flouzat Infinun·e (2021) et des performances plus directement militantes dont AMA.Z et Ainda dá, gestes pour un non-poème. Ses créations questionnent le clivage entre tradition et contemporanéité, jouent avec les codes et espaces de représentation, interrogent le rapport à l’altérité, à la féminité, à la spiritualité, et à la fête.
Plaçant la transmission au cœur de sa démarche artistique, Fanny Vignals donne de nombreux stages et formations, notamment à l’ARIAM Île-de-France ou au Centre National de la Danse, crée des spectacles avec des publics amateurs, en milieux scolaires, hospitaliers ou pédagogico-artistiques. En 2017 elle chorégraphie au côté du metteur-en-scène Vladimir Cruells Le Monde n’est pas comme toujours pour l’Académie de l’Opéra de Paris.
Lauréate de la Fondation Royaumont en 2018, elle pose les bases d’un nouveau lien, dans son travail, entre recherche et création. En 2019 La Bouche du Monde, son étude transdisciplinaire sur les danses de la divinité Exu, reçoit le soutien du Centre National de la Danse et de l’Association des Chercheurs en Danse (Fr). En 2023 au Brésil elle crée R·Encontros, passerelle en danse entre enfants français et brésiliens, et pose les bases d’une nouvelle création, autour de son lugar de fala, endroit de parole.
Après une licence en Arts Plastiques à la Sorbonne et deux ans de formation au Rencontres Internationales de Danse Contemporaine, elle intègre la formation d’artiste chorégraphique au Centre National de Danse Contemporaine à Angers sous la direction d’Emmanuelle Huynh. Depuis, elle travaille en tant qu’interprète avec les chorégraphes Dominique Brun, Jonathan Schatz, Émilie Labedan entre autres. Elle est également assistante et regard extérieur pour Mickaël Phelippeau et Enora Rivière. Elle collabore avec des plasticiens pour des installations ou des performances et avec la comédienne Johanne Thibaut sur son solo SoufWle. Parallèlement, elle mène des projets de transmission et de création auprès d’un public varié: personnes en foyer d’hébergement, enfants et adolescent·e·s en milieu scolaire, ou encore des professionnels de la danse. Chacune de ces rencontres est pour elle une merveilleuse occasion de partage et de recherche, lui permettant de creuser et développer son propre langage.
Batteur, compositeur et songwriter, Guilhem Flouzat a appris l'art de la pulsation et s'est forgé une identité musicale lors de 7 années passées à New York où il a collaboré avec de nombreux musicien·nes. Petit fils de la pianiste Henriette Puig-Roget, il est habité par l'œuvre de Ravel et Poulenc et est passé par les classes du CNSM. De ses études en classes préparatoires littéraires il a gardé l'idée de transformer l'expérience en mots. Depuis dix ans, il trace un chemin original sur la scène jazz européenne et américaine, tout en étant sideman auprès d'artistes comme Youn Sun Nah ou encore Camila Meza. Son premier disque "One Way...Or Another" (2011) a été décrit comme «ce qui est arrivé de mieux au jazz français depuis longtemps» par Vincent Bessières. Viennent "Portraits" (2015) et "A Thing Called Joe" (2017) et "Turn The Sun To Green" (2021).
Débutant le piano à l’âge de 5 ans, Jonathan se passionne pour les musiques issues du continent noir. Il se forme au Brésil, en Afrique, et bénéficie en France de l’enseignement de pédagogues tels que Paul Mindy, Sébastien Quezada ou Thomas Gueï. Il étudie le piano jazz et l’harmonie. Développant un style entre tradition et modernité, il se produit avec Anissa Bensalah, Maracuja ou Fighting Spirit, Bonga, Anna Torres ou Emmanuel Massarotti. Il fonde en 2011 Traits d’Union puis Ikorita. Titulaire d’un Diplôme d'État de professeur de percussions traditionnelles, il enseigne depuis 2006. Passionné par l’accompagnement de la danse et spécialiste des rythmes issus du Candomblé, il collabore depuis 2012 avec Fanny Vignals.
Musicien et anthropologue, il s'est formé à Paris, Rio de Janeiro et Dakar à diverses percussions du pourtour atlantique, auprès, notamment, de Paul Mindy, Sebastian Quezada, Jean-Christophe Jacquin, Dofono de Omolu, Thiouna N'diaye Rose et Ayrald Petit. Il a également bénéficié de l'enseignement des maîtres-chanteur·ses Klaus Blasquiz, Julia Pelaez et Arnaud Vernet. Ayant collaboré avec diverses formations musicales dont la compagnie Passacaglia, l'Ensemble Iroko, Aláfia et l'Orquestra do Fubá, il a été mestre de bateria des ensembles carnavalesques Batebombo, Sambinho et le Bloco de Paris. Passionné par la transmission, il enseigne aux conservatoire de Grigny et d'Auberviliers-La Courneuve (diplômé d'État en percussions du Brésil et détenteur du PEA).
Depuis quelques années, il participe comme élève/danseur et musicien/accompagnateur aux formations et spectacles de Fanny Vignals, élargissant au triptyque percussion/chant/danse son enquête sur les jeux d'équilibrisme et de pouvoir que la musique suscite dans les relations sociales.
Originaire de l'État de Bahia au Brésil, elle est formée aux musiques et danses traditionnelles de son pays et s'initie tôt aux techniques Limon, Graham, Dunham et à la danse classique. Psychologue diplômée de l’Université Fédérale de Bahia, elle s'y spécialise en chorégraphie. Elle a dansé pour des compagnies au Brésil, en Europe, en Russie et en Afrique. En France, elle obtient une maîtrise en danse contemporaine, mène diverses créations et en 2002 est lauréate du concours Danses Métisses du Festival de Bagnolet. Très intéressée par l'improvisation, en 2003 elle danse pour un concert de Steve Coleman. Dimi enseigne aujourd'hui dans différents conservatoires ainsi que dans le cadre de stages en France et à l'international.
Danseur et enseignant brésilien né à São Paulo, Timbó grandit au sein d’une famille du candomblé, culte aux divinités afro-brésiliennes. Il se forme aux percussions, à la danse classique, moderne et à la danse Afro, puis danse et chorégraphie pour divers groupes dont Umoja d'Irineu Nogueira. S'installant à Paris en 2009, il participe à de nombreux spectacles, performances et parades, se produisant au Cabaret Sauvage, au Divan du Monde, à la Cité de la musique, à La Bellevilloise ou encore au Musée du Quai Branly. Il enseigne au Studio Harmonic, au Centre de Danse du Marais, au Centre National de la Danse et à la Ménagerie de Verre. Depuis 2015 il collabore avec le chorégraphe Volmir Cordeiro sur les spectacles Rue et Trottoir.
Juliette Juin est diplômée de l'école de danse afro-américaine Free Dance Song et mène une recherche sur les liens entre musique et danse ouest-africaines. S’initiant au buto avec Yumi Fujitani, à l'improvisation en danse et musique contemporaines avec Olivier Besson, Mike Vargas, Robyn Orlin et Andrew Morrish, elle participe à l'atelier de recherche La présence et l'agir d'Alexandre Del Perugia, performe dans de nombreux collectifs et est interprète pour les compagnies Kellèbellavi et One Step/La Marche dirigée par la chorégraphe Elsa Wolliaston dont elle est l’assistante de 2001 à 2005. Passionnée par l'analyse du mouvement elle mène une réflexion sur la place du corps au travail et est diplômée d’Ergonomie-Écologie Humaine de l'Université Paris Sorbonne 1 en 2012.
Interprète et créatrice en danse contemporaine, Ana Pi est aussi une artiste de l’image, expérimentant du vjing à la photographie argentique. Diplômée de l’École de Danse de l’Université Fédérale de Bahia (Brésil), en 2009-10 elle suit la formation EX.E.R.CE à Montpellier. La circulation, le décalage, l’appartenance, la superposition, la mémoire, les couleurs, les actions ordinaires et le geste sont des matières vitales à sa pratique créative et pédagogique. Actuellement elle présente une conférence dansée autour de 10 danses urbaines, participe aux pièces School of Moon de Eric Minh Cuong Castaing ainsi que TWERK et Dub Love et est membre du groupe Santa Teresa. Fannie Sosa, Julien Creuzet, Afro Carribean Jo’School, François Chaignaud, Cecilia Bengolea, Annabel Gueredrat, Pablo Bronstein, I COULD NEVER BE A DANCER et Yves-Noël Genod sont les artistes avec lesquels elle a collaboré récemment.
Miguel de Sousa, originaire de Salvador au Brésil, se forme en danse à l'Universidade Federal de Bahia. Danseur et chorégraphe au sein de différentes compagnies, il se produit notamment avec la chanteuse Daniela Mercury, les chorégraphes Antrifo Sanches, Jorge Silva et Jorge Alencar, et le chef de chœur Cícero Alves. Diplômé en 2012, il vient à Paris se former en Hip Hop et House Dance à la Juste Debout School. A partir de 2013 il danse pour Julie Portanguen, Karine Saporta et l'artiste pluridisciplinaire Kendell Geers, entre autres. Fortement influencé par la vidéo et proche des arts du cirque, son univers artistique mêle danse contemporaine, danses urbaines, performances et les danses de son pays d’origine. Modèle, il pose récemment pour le magazine Vogue Italia.
Chanteuse, percussionniste, auteure et compositrice, elle grandit entre le Brésil et la Bretagne. Membre de l’orchestre féminin de percussions Zalindê, elle se produit auprès de Matthieu Chedid, les Percussions Claviers de Lyon, Oxmo Puccino, Grand Corps Malade et Ibrahim Maalouf. En 2014 elle reçoit à Rio de Janeiro le 3e Prix Edison Carneiro/promotion et diffusion de la musique brésilienne à l’étranger. Lola’s World, Vox Terrae, Putumayo et autres labels incluent ses compositions dans leurs compilations. Elle mène des masterclass de chant, des actions culturelles et co-dirige le choeur Canto do Marais. Passionnée par le rapport au corps, elle développe son exploration vocale auprès du Roy Hart Théâtre et avec le Vocal Learning Systems.
Finistérienne d’origine, elle débute l’accordéon à l’âge de 7 ans, suit un cursus instrumental en Bretagne et obtient une Licence de Musicologie. En 2010 elle remporte le 1er prix du concours international de Castelfidardo, catégorie sénior Variété. Passionnée et curieuse, elle explore le musette en accompagnant des chanteur.se.s sur les péniches et dans les théâtres parisiens, pratique le swing avec Les Fils Canouch, joue dans la fanfare jazz de Sergent Pépère et dans le sextet Voyage du jazzman Patrice Caratini. Depuis 2016 elle a rejoint le spectacle Paris Merveille du Lido, le spectacle I Love Piaf, elle chemine auprès du guadeloupéen Roger Raspail et de la franco-capverdienne Mariana Ramos. Après le Duo Abbas-Thézé et le Maryll Abbas Trio, elle crée récemment le duo violoncelle-accordéon Um.
Musicien originaire de Rio de Janeiro, il étudie la guitare populaire et la guitare classique, notamment à l’école Villa-Lobos où il s’initie également à la contrebasse, à l’harmonie, à la théorie musicale et à l’histoire de l’art. Tout au long de sa carrière il enregistre et se produit auprès d’artistes tels que Luis Melodia, Zizi Possi, Marisa Monte, Paulo Moura, Aquarela Carioca, Moacyr Luz, Anna Torres, Seu Jorge, Maira Andrade et le groupe Ikorita. Il travaille ainsi avec les prestigieux labels Warner, Polygram, Emi ou Maracujazz Records, et joue sur de nombreuses scènes au Brésil, en Europe, ainsi qu’au Japon et en Afrique. Il participe à la création de musiques de film et joue pour
la télévision ou le théâtre, notamment avec le metteur-en-scène Buza Ferraz et le Group Despertar.
Après des études de théâtre, elle se forme en conception lumière à l'ENSATT en 2016. Tout fraichement diplômée, elle fait ses débuts en tant que régisseuse lumière avec la compagnie de jonglage Happy Face sur le spectacle Merci, Pardon. Elle rejoint ensuite Mathieu Ma Fille Foundation et conçoit la lumière des épisodes #1 et #2 du projet pluridisciplinaire Dans ma chambre. Elle travaille aussi en tant que régisseuse lumière et générale avec El Nucleo, compagnie de main à main, sur le spectacle Eternels Idiots. Si l'année 2021 le permet, elle accompagnera en lumière le projet Diorama, mené par Blanche Adilon, Le printemps des révoltés, de la Cie À la source et le spectacle de danse-musique Infinun·e, de la compagnie Ona Tourna.
Sergio Krakowski est une référence du pandeiro, percussion emblématique du Brésil. Autodidacte, il a développé tout au long de son parcours une nouvelle technique de jeu qui permet une grande liberté d’improvisation dans de nombreux contextes musicaux. Membre actif du renouvellement du Choro à Rio de Janeiro il partage la scène avec le groupe Tira Poeira et des artistes tels que Maria Bethânia, Beth Carvalho, Zélia Duncan, Yamandú Costa et Hamilton de Holanda. Egalement mathématicien, il développe des systèmes en temps réel qui interagissent à partir du son du pandeiro de manière à créer des formes nouvelles d’expression musicale. A l’étranger, il a déjà partagé la scène avec des artistes tels que David Linx, Gonzalo Rucalcaba, Vincent Segal, Terça-Feira Trio, Maria João, Mario Laginha, Tigran Hamasyan et Lenine. Actuellement Sergio habite à New York où il développe son travail artistique et produit le Pandeiro Ensemble NY.
Evoluant depuis 20 ans dans le milieu du spectacle, Aurélie Coppaloni est tour à tour artiste et productrice de compagnies de musique et de danse mêlant cultures traditionnelles et approche contemporaine. Touche à tout et passionnée d’artisanat, sa carrière s’oriente vers le costume, auquel elle se forme au sein de grands ateliers parisiens tels que Les Frigos, Les Vertugadins, et l’atelier d’Helena Petit. Animée par le respect de la nature et de l’autre, elle s’applique à utiliser tissus écologiques, matériaux de récupération, matières et teintures naturelles.
Après une école d’Arts et de céramique en 2003, elle se forme au métier de costumière au Théâtre du Capitole à Toulouse, où elle travaille pendant 2 ans. À la suite de cette belle expérience, elle continue sa passion avec diverses compagnies de danse et théâtre basées dans le sud-ouest de la France : Théâtre des deux mains, Evidanse, Famille Vicenti, Théâtre Extensible. En 2014, elle intègre le Théâtre du Soleil à Vincennes et entreprends une formation de décor et patine des costumes à Paris suivie d’une formation de teintures naturelles avec Sandrine Rozier. Son travail s’oriente de plus en plus vers la confection de costumes et autres «arts à porter» avec des matières d’œuvre naturelles et vivantes avec toujours l’envie d’appliquer la couleur sur les fibres. Les plantes tinctoriales qui nous entourent révèlent un nuancier de couleurs fabuleux qu’elle exploite davantage, dans la patine des costumes notamment.
Issue d’une formation à la croisée du design et des arts vivants (Master de scénographie à l’ENSATT après des études de design à l’ÉSAA Duperré), elle cherche et travaille le matériau scénographique en friction avec le réel, sans se limiter aux boîtes noires ni trop s'inquiéter des conventions du milieu théâtral. Au cours de son cursus elle travaille notamment avec François Wastiaux, Daniel Larrieu, Sophie Loucachevsky, s’engage dans des recherches interdisciplinaires et effectue différents stages (pour le collectif Ici-Même – Grenoble, pour Cigüe – Montreuil et auprès de la scénographe Sylvie Kleiber - Genève). Elle participe à des projets de scénographie d’expositions (art contemporain, mode, photographie et arts décoratifs) et d’évènements culturels, notamment en collaboration avec l’agence ARTER (depuis 2013) et pour les Musées de Sens. Parallèlement, elle poursuit des projets théâtraux avec Céline Bolomey (Je crois que manger seule me convient, 2013) Yordan Goldwaser (Les Présidentes, 2014 et L’Oncle Arthur, 2017), Sarah Le Picard et Nans Laborde-Jourdàa (Maintenant l’Apocalypse, 2016-17) et s’associe au Festival à Villeréal (depuis 2015).
Éclairagiste et régisseur vidéaste issu de la formation Lumière, promotion 71 à l’ENSATT (69). En 2012, un projet de sortie d’école: PASSWORD, lui permet d’allier pour la première fois un création lumière et vidéo. La même année, il signe ses premières créations lumière au sein de compagnies émergentes comme la Cie M42 et la No Panic Cie. Depuis 2013, il collabore avec la Comédie de Saint Etienne au poste de régisseur vidéo en tournée pour les spectacles Chapitres de la Chute, Le Retour au Désert, et Fore! mis en scène par Arnaud Meunier. En 2014, il fait la rencontre de Fanny Vignals et entame une collaboration avec elle en lumière sur plusieurs créations. Enfin 2017, il intègre l’équipe vidéo du Théâtre de la Ville ainsi que l’équipe Lumière et Vidéo du spectacle de J.P Baro: À VIF, avec Kery James.
Brésilienne, artiste chorégraphique, thérapeute corporelle et enseignante de la danse, son intérêt pour le corps et le mouvement l'a amenée à étudier diverses formes d'expression et pratiques thérapeutiques comme outils de transformation. Collaborant depuis 1999 avec de nombreux chorégraphes brésiliens, elle intègre en 2005 la compagnie de Lia Rodrigues (Rio de Janeiro) au sein de laquelle elle participe pendant 8 ans à plusieurs créations, tournées internationales, ateliers et workshops. Parallèlement, à l’École de Danse de Maré, elle contribue au développement du Núcleo 2, groupe de formation professionnelle. Grâce à son travail auprès de danseurs amateurs d’âges et d’horizons variés, elle possède une grande expérience dans le domaine de l’éducation par le mouvement.
Mathilde Rance intègre la formation d’artiste chorégraphique au CNDC d’Angers en 2009 où elle rencontre le travail de divers chorégraphes dont Emmanuelle Huynh, Loïc Touzé, Stacey Spence, Fanny de Chaillé, Sylvain Prunenec. Elle participe aux créations de Dominique Brun et de Faustin Lynyekula, et élabore un solo sous la direction artistique de Kô Murobushi. Elle se forme au conte avec Michel Hindenock et Catherine Zarcate, au clown avec Eric Blouet et pratique la harpe celtique. Entre 2013 et 2016 elle travaille en temps qu’interprète sur les deux dernières créations de la compagnie Oposito, spécialisée dans le spectacle de rue. Depuis 2013 elle travaille avec la chorégraphe Dominique Brun, sur Le Sacre du Printemps et L’après-midi d’un Faune d’après Vaslav Nijinsky et depuis 2017 avec la compagnie In ninstan, de Jody Etienne.
Raphaël Guenot est régisseur son en musique, théâtre et danse. Il travaille depuis 2004 avec le groupe lyonnais Antiquarks, musiques de l'interterrestre, de 2010 à 2012 avec la compagnie de théâtre Françoise Maimone et depuis 2011 avec Yuval Pick, chorégraphe et directeur du Centre Chorégraphique National de Rillieux La Pape. Il est depuis 2005 directeur technique du festival de musique et théâtre de rue Woodstower à Lyon.
Formé à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre, il poursuit aussi des études de cinéma à Paris VII. Il réalise les éclairages de nombreux spectacles, notamment pour Jean-Marie Lehec, Mireille Larroche, les chorégraphes Nadège Macleay, Norma Claire, Ea Sola et la compagnie l’Éventail. Pour Vincent Tavernier il crée les lumières de nombreux spectacles dont Betulia Liberata, Don Quichotte chez la Duchesse à l’Opéra Comique, Les Fâcheux, L’Amour Médecin, L’Heure Espagnole, Rita, Dolorès et le Directeur de Théâtre à l’Opéra de Rennes, La Fausse Magie à l’Opéra de Metz, Monsieur de Pourceaugnac.